Présentation générale et spécificités
Les origines de l'institut d’histoire moderne sont aussi anciennes que celles de l'université. Dans sa forme toujours actuelle, l'institut d'Histoire moderne a eu pour premier professeur Lucien Febvre, de 1919 à 1938, qui a été le fondateur en 1929, avec Marc Bloch, de la revue des Annales. Il est l'auteur de beaucoup d'ouvrages qui ont marqué sa génération, comme Le Problème de l'incroyance au XVIe siècle : la religion de Rabelais (1942), Combats pour l'histoire (1953) et Pour une histoire à part entière (1962).
Le corps enseignant titulaire est actuellement composé de deux professeurs des universités et trois postes de maîtres de conférences (un poste actuellement à pourvoir), ainsi que d'un PRAG. L'Institut propose un enseignement en histoire moderne à tous les étudiants de la Licence d'histoire, et en option à tous les étudiants et contribue aux enseignements transversaux. Ses membres proposent également un enseignement en master, composé de séminaires de recherche qui sont aussi ouverts aux doctorants et participent à la préparation des questions du CAPES et de l'agrégation.
Les champs de recherche des enseignants-chercheurs de l’institut sont :
- pour Antoine Follain (PR) l'histoire rurale, l'histoire des communautés, des provinces et de l'État moderne XVe - XIXe siècle. Notamment autour de la fiscalité XVIe - XVIIe siècle; l'histoire judiciaire, la criminalité, les mentalités et représentations XVIe - XVIIe siècles, secondairement XVIIIe et XIXe siècles.
- pour Isabelle Laboulais (PR), l'histoire des savoirs administratifs (XVIIIe - 1830), l'histoire matérielle des savoirs Ancien Régime et Révolution française, l'histoire de l'administration des mines (1750-1850), l'histoire des cultures de l'écrit et des savoirs de l'espace à l'époque moderne.
- pour Émilie Dosquet (MCF), l'histoire de la guerre et du fait militaire, des cultures de l'écrit et du livre, l'histoire politique et du politique, les mobilités et circulations des hommes, des écrits, des objets et des idées en lien avec la guerre et le fait militaire, prioritairement dans des perspectives transnationales et connectées : France, Saint-Empire, Pays-Bas et Provinces-Unies, Îles britanniques, monde atlantique (notamment Amérique du Nord) dans ses interrelations coloniales et impériales avec ces espaces.
- pour Éric Hassler (MCF), l'histoire des cours princières et des élites nobiliaires à l'époque moderne et plus spécialement au cours de la seconde modernité (1650-1800), l'histoire sociale et culturelle du politique, l'histoire urbaine, en particulier dans la monarchie des Habsbourg (essentiellement Autriche, Pays-Bas, Bohême, états italiens).
En plus d’être enseignant attaché à l’institut d’histoire moderne, Stéphane Pannekoucke (PRAG) est chercheur en histoire sociale et culturelle de l’aristocratie.
Les enseignants-chercheurs sont membres de l'UMR 3400, équipe d'accueil (des doctorants) et de recherche de la Faculté des Sciences historiques, en histoire médiévale, moderne et contemporaine et histoire de l’Art. Ils ont une page dédiée sur le site de l’unité https://arche.unistra.fr/
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